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Rajasthan, février 2007

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En février, la température est en principe supportable au Rajasthan. Bien loin des clichés montrant uniquement de superbes palais et des temples, le Rajasthan est d'abord une grande plaine semi-désertique. A peine quelques restes érodés de très anciennes montagnes viennent-ils rompre cette monotonie dans le sud-ouest avec la chaîne des Arawelis. Des acacias çà et là, souvent déformés par leur taille permanente et sans pitié dans les zones cultivées, quelques rares palmiers, des eucalyptus. Quelques antilopes ou gazelles, des quantités d'oiseaux de toutes sortes dans les endroits les mieux irrigués, des dromadaires sur les routes comme dans les campagnes, des paons en liberté, des singes langours et rhésus regroupés par bandes dans les secteurs montagneux, viennent agrémenter le tableau.

La misère et surtout la saleté sont une caractéristique connue de l'Inde, qui n'épargne pas le Rajasthan, où de superbes édifices de maharajahs voisinent les immondices et parfois les égouts à ciel ouvert. La présence permanente des vaches en tous lieux n'est pas faite pour arranger les choses.

En contrepartie, la splendeur des édifices n'est pas surfaite, qu'il s'agisse des forts, des palais, ou des temples. Et les hôtels aménagés par des ducs ou maharajahs désargentés réservent des chambres dont la surface n'a parfois rien à envier à celle de nos appartements. N'oublions pas la qualité de l'accueil des populations, et les efforts louables des personnels vis-à-vis des touristes que nous étions, malgré le plus souvent un manque de connaissance des usages occidentaux.

Un voyage intéressant, notamment pour le contact ménagé avec la population rurale lors des quelques jours de randonnée. Voilà qui a permis à notre petit groupe de dépasser un peu la vision du touriste au profit du début d'un véritable voyage à la rencontre d'une autre culture.

A qui désire se rendre au Rajasthan il faut tout de même rappeler la cuisine peu variée et très épicée, les longs transferts inconfortables sur des routes souvent étroites et truffées de nids-de-poule parmi toutes sortes de véhicules motorisés ou non se croisant au mépris de toute prudence dans un trafic dense dominé par une multitude de camions, et la fraîcheur du matin en forte opposition avec le cagnard de début d'après-midi. Mieux vaut peut-être en faire moins pour s'adapter au mieux à ces conditions de climat et de trafic...

voyage organisé par   site de Tirawa